Raphaëlle Gélinas
Ce qui
reste, ce qui manque
2025
Acrylique et
huile sur toiles, matériaux divers
Dimensions
variables
Avec cette œuvre, j’explore la manière dont la mémoire peut se transformer, comment nos souvenirs peuvent s’éloigner de ce que nous avons réellement vécu.
Notre imagination peu brouiller la réalité, elle peut embellir ou redéfinir notre enfance. Je travaille à partir de souvenirs flous, de ce qui me vient en tête quand je pense à mon enfance. Plus précisément, j’ai sélectionné des souvenirs en lien avec le terrain autour de la maison où j’ai grandi : la forêt, le gazon, des branches et mes chiens. Cette installation est une fragmentation de mon enfance à partir de l’expérience d’un territoire familier.
Avec la fin des études collégiales qui approche, plusieurs d’entre nous se préparent à quitter ces lieux familiés, remplis de souvenirs enfantins pour continuer nos études. L’œuvre devient donc un espace de transformation, entre le réel et l’imaginaire, entre les éléments de l’enfance et la mémoire.
En prenant en exemple mes souvenirs personnels, je propose une réflexion sur la façon dont nous préservons, ou modifions nos souvenirs du passé. Pourquoi un souvenir persiste plus qu’un autre? Pourquoi certains d’entre eux prennent-ils plus de valeurs que d’autres?


