Murielle Lavergne

Métamorphose
2024
Papier Murillo, encre de chine, pointe fine et crayon acrylique
28 cm x 38 cm chacun

La sexualité féminine trempe encore dans les eaux profondes de la misogynie. On l’associe au symbole d’une fleur douce et fragile que l’on doit chérir, que l’on doit préserver pour éviter qu’elle fane, comme la virginité de la femme. Ce sont des idées préconçues qui sont partagées de manière constante par la société, par nos figures parentales et par le système d’éducation. Un message qui ne cesse de nous rappeler que ce monde n’a pas été conçu pour les femmes, où notre sexualité et son importance sont à peine considérées. La complexité de nos désirs, de nos émotions, ainsi que le lien important entre le physique et le psychologique doit être mis de l’avant pour se détacher des mythes qui sont beaucoup trop normalisés.

Cette œuvre est une introspection de ma vision de la sexualité et de l’évolution de mes apprentissages à travers mon parcours scolaire. C’est une déconstruction des clichés entourant la vie sexuelle de la femme en utilisant la symbolique de la fleur pour venir la complexifier. Ainsi, d’apporter graduellement une comparaison visuelle entre le mythe et la réalité comme je l’ai vécu et réalisé au cours de mon existence.