Lianne Henrie
Corteggio
C’est un cortège pittoresque.
Une personne à la suite de l’autre, en cercle,
Dans un cycle cérémonieux qui accompagne l’un et l’autre.
Il y a un certain charme à ce carrousel figé.
Figé dans la mélancolie ? Figé dans la rêverie ?
Les souvenirs sont vagues et la conscience s’ennuie de l’enfance ;
Revisiter les ruines inatteignables de Florence,
Berceau de contes shakespeariens et artistes dans les rues.
Être bercé par les gondoles de Venise, vénérer ses cathédrales dorées.
Romancer la flore de Rome, merveilles romantiques et verres de vin sous la table.
Planchers de marbre de Tienne, les jambes pendantes au bord de la fenêtre,
Morceaux de gâteau tiramisù.
Peu importe, flatter, toucher et pleurer sur ces images précieuses.
Que bellissima.
Il est aimé, mon bijou.
Peint par l’enfant et façonné par l’adulte qu’il est devenu.
Sois une partie d’un joyeux cortège, célèbre son éloge.
Grazie, nonna e nono.
