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Christine Goulet
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Le danseur incongru croisé au hasard m’habite longtemps, me meut, entre malaise et envie. En ce qui me concerne, la danse spontanée est un moyen de focaliser et de délier mon intensité compulsive. Mon approche est brute et gauche, sans considérations chorégraphiques. Un entrain dans ce sens me permet de contrebalancer le contrôle extérieur fait sur mon corps et le contrôle intérieur fait sur mon image. Mon corps suit les flèches, porte la jupe, mon visage sourit, ma bouche dit les mots justes. Cette danse est mienne. C’est une pratique quotidienne exercée dans l’espace privé, une médecine à plusieurs maux. L’exposition publique de cette dance imparfaite constitue une trahison de l’image et de la norme. Elle déjoue ainsi la rigidité auto-imposée : cette fraiche vulnérabilité est hors de tout contrôle. En présentant cette danse dans l’espace partagé, j’utilise mon expérience personnelle comme point de contact vers un Autre réactif.
Christine Goulet
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Le danseur incongru croisé au hasard m’habite longtemps, me meut, entre malaise et envie. En ce qui me concerne, la danse spontanée est un moyen de focaliser et de délier mon intensité compulsive. Mon approche est brute et gauche, sans considérations chorégraphiques. Un entrain dans ce sens me permet de contrebalancer le contrôle extérieur fait sur mon corps et le contrôle intérieur fait sur mon image. Mon corps suit les flèches, porte la jupe, mon visage sourit, ma bouche dit les mots justes. Cette danse est mienne. C’est une pratique quotidienne exercée dans l’espace privé, une médecine à plusieurs maux. L’exposition publique de cette dance imparfaite constitue une trahison de l’image et de la norme. Elle déjoue ainsi la rigidité auto-imposée : cette fraiche vulnérabilité est hors de tout contrôle. En présentant cette danse dans l’espace partagé, j’utilise mon expérience personnelle comme point de contact vers un Autre réactif.