Antoine Le Bel et Jules Robillard
La conscience, le monde
2025
Projection numérique sur plâtre, peinture aérosol
56 cm x 71 cm chacun,
6 min. 6
sec., 3 min. 43 sec., 9 min. 45 sec.
Inspirée par la façon dont nous avons vécu l’absence de sens à chaque jour au cours de la pandémie et par Un homme qui dort, roman de Georges Perec publié en 1967, cette œuvre explore le sentiment de la crise existentielle. Cette crise est un caractère typiquement humain qui incite à la remise en question. C’est d’ailleurs un sentiment qui survient lorsque la perception de notre existence et de notre liberté s’oppose. Dans un monde où la guerre s’étend et où l’économie va mal, il est normal que plusieurs personnes ressentent des angoisses existentielles.
La vidéo fait un parallèle entre l’aspect individuel de cet état puis le rapporte à un phénomène de communauté afin d’exprimer le fait que malgré les aspirations, les avancées technologiques et la croissance de l’humanité nous ne savons pas vers où avancer. De plus, les enjeux sur la crise environnementale et humanitaire remettent notre existence et nos habitudes de vie en question. Ce projet s’intéresse alors à la conception que l’humain se fait du progrès et de la façon dont nous voyons notre existence en tant que société face aux enjeux récents.
